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lundi 26 novembre 2007
lundi 19 novembre 2007
Exe 2_Organisation du jury d'esquisse
Début Jury à 9H00, VENDREDI 23 NOVEMBRE 2007
Ordre de passage joint à la présente consigne
10Minutes par étudiant
Présence des étudiants obligatoire pendant toute la durée du jury
Présence des étudiants obligatoire à 8H30 pour organisation espace jury et affichage des premiers passages
Organiser 4 zones de passage (deux affichent pendant que deux présentent)
A présenter pour cette remise :
- Une maquette intégrée dans la maquette de groupe
- Plan d’implantation avec espaces publics à 1cm/m
- Plans et coupes à 1cm/m (Peuvent être à main levée mais à l’échelle et avec des épaisseurs un peu crédible)
- Perspectives des façades (une avant et une arrière)
+ tout ce que l’étudiant considère comme nécessaire pour mettre en valeur et rendre son projet clair et explicite.
Ordre de passage joint à la présente consigne
10Minutes par étudiant
Présence des étudiants obligatoire pendant toute la durée du jury
Présence des étudiants obligatoire à 8H30 pour organisation espace jury et affichage des premiers passages
Organiser 4 zones de passage (deux affichent pendant que deux présentent)
A présenter pour cette remise :
- Une maquette intégrée dans la maquette de groupe
- Plan d’implantation avec espaces publics à 1cm/m
- Plans et coupes à 1cm/m (Peuvent être à main levée mais à l’échelle et avec des épaisseurs un peu crédible)
- Perspectives des façades (une avant et une arrière)
+ tout ce que l’étudiant considère comme nécessaire pour mettre en valeur et rendre son projet clair et explicite.
mercredi 14 novembre 2007
EXE 1_Commentaires de jury
BAUHERZ Maïra_58
Le programme couple + bébé est traduit par un cocon en lévitation au centre d’un espace ouvert. A cette ouverture est nécessairement liée l’évacuation du problème de l’entrée, déplacé à l’étage inférieur. Le reprofilage de la toiture, prolongée de deux pans réduits, permet d’intimiser la chambre des parents tout en maintenant un rapport étroit avec la forme simple du cocon. Le projet est donc limpide et efficace, mais il pèche par le côté littéral de la traduction de la volonté première (le cocon, élément protecteur, au même titre que la maison). Ce travail littéral caractérise fortement le travail de l’étudiante, qui gagnerait à plus explorer la spatialité du projet en elle-même. Pour cela est requis un effort particulier en ce qui concerne le travail du croquis, beaucoup trop réservé. L’étudiante a un potentiel certain, il ne manque qu’à elle à l’affirmer.
BERTRAND Denis_58
Le projet s’est très rapidement installé dans une auto complaisance « sourde » aux observations de l’enseignant en charge du suivi de l’étudiant. Le travail sur un continuum spatial se réduit à un travail de « topographie » dont le caractère organique est très contraint et contraignant, fonctionnalisant et finalement contraire aux objectifs et à l’imaginaire de fluidité attendue. Le projet fige les usages et crée quelques problèmes de dimensionnement. Un des enseignants relève également un conflit entre les géométries organiques et la géométrie de la cage de l’escalier de la maison qui fait de certains espaces des espaces résiduels. Il réapparaît que la question de l’échelle de l’espace disponible est l’écueil principal qui empêche le plein épanouissement du projet.
BIHR Fanie_55
Proposition marquée par la contradiction entre le propos et la mise espaces quant à l'idée de "l'espace de travail dans lequel on vit". Problème d'usage et de dimensionnement de la salle à manger / salle de réunion; Salle de bain trop généreuse et classique par rapport à la sculpture objet. Equilibre du vide et de la sculpture à revoir au bénéfice du vide (plus flagrant encore si on y place les garde-corps). Espace de représentation plus que d'habitat.
BINARD Corentin_35
Travail dans l’atelier peu engagé, peu enthousiaste et peu autonome. Travail insuffisant pour une seconde candidature. Insuffisance des explorations et des moyens mis au service des recherches en vue d’investir la réponse aux questions posées. Les pistes évoquées par l’enseignant lors des séances de correction sont énoncées oralement et littéralement par l’étudiant lors de la remise mais ne sont pas spatialisées dans le projet. Projet recevable dans sa configuration de base (organisation autour d’une double hauteur centrale et avec des demi-niveaux) mais qui se formalise de manière simpliste et sans exploitation réelle du système mis en place. Problèmes de dimensionnement et d’aménagements (exemple des chambres). Exiguïté du système d’entrée. Conventionalité des usages. Systématisme des réponses alors que justement, le propos est de travailler sur la diversité des opportunités. Absence de relations intéressantes des parties individuelles avec les espaces collectifs. Conflit entre la proposition qui consiste à placer une verrière en toit de la double hauteur et celle qui en appelle à une accessibilité de cette même toiture par l’une des chambres. Façades non composées et peu qualifiées.
BOISSEAU Agathe_66
Projet aux moyens simples, exploités avec conscience. Générosité des espaces produits (bonne gestion de l'espace d'entrée notamment). Travail des trois plateaux bien gérés grâce au travail des coupes transversale et longitudinale. Dossier complet, perspectives riches.
BOON Basile_54
Projet d’escaliers se résumant malheureusement à une circulation. Parti fort consommateur d’espaces, préjudiciable pour l’espace salon au niveau de sa taille, et comme séparateur entre espace salon et la salle-à-manger. Projet dont l’évolution s’est faite dans les dernières semaines, et qui a pâti de la faible implication de l’étudiant aux séances d’atelier.
COLAIACOMO Béatrice_58
Participation active à l’atelier mais autour d’un projet qui s’est très longtemps focalisé sur des questions de détails et d’ajustements sans remise en question fondamentale du propos. La beauté réelle de la coupe est fragilisée par l’exiguïté de la double hauteur qui confère à cet espace une identité de « cheminée ». La proposition présente également certains problèmes de dimensionnement (chambre d’enfant, salle de bains) où le travail de la coupe, un peu forcé en ce qui concerne la chambre d’enfant, n’arrive pas à compenser le déficit de surface. Le projet souffre également des manques d’expressivité de la représentation graphique. L’étudiante semble néanmoins avoir la sensibilité nécessaire pour mener à bien des projets d’architecture comme en témoignent certains de ses croquis dans son carnet de projet et les questions qu’elle se posait pendant les corrections en atelier.
COLLARD Aurore_58
Proposition marquée par la répétition de la configuration spatiale entre les différents étages. Si la double hauteur est porteuse entre les premiers et second niveaux, elle est dommageable entre les second et troisième niveaux (contact entre salle à manger et salle de bain). Elle entraîne également la mise en place d'une terrasse non partagée.
DALEZ Anaïs_67
Proposition aux circulations et parcours riches. Bon dimensionnements, usages et statuts des espaces. Raffinement dans le détail desservi par une présentation graphique peu communicante.
DE GREEF Stéphane_45
Proposition présentant de nombreuses contradictions avec l'analyse (au niveau des contraintes liée aux spatialités de la maison bruxelloise et à ses prédéfinitions spatiales) et avec la référence choisie (dans l'utilisation des boîtes dans l'enveloppe – ici retravaillée, réadaptée). Exploration qui montre les limites de cette approche des boîtes dans une enveloppe, de leurs rapports aux parois verticales, et des espaces qu'elles génèrent sur, sous, et à côté d'elles.
DE HARVEN Jean-Sébastien_79
Le projet présenté démontre une belle maîtrise de la composition en plan et un enthousiasme réel. Il révèle une grande conscience des enjeux de ce qui est dessiné, y compris en ce qui concerne le travail des façades. La grande précision des dessins, la définition du mobilier dénoncent une attention scrupuleuse aux choses qui se mettent en place. Petit bémol aux éloges : le travail de cadrage de la « machine à habiter le ciel ». Les nouveaux ébrasements pourraient sortir du caractère formel en dirigeant les vues par exemple dans le sens de la longueur de la rue. Si le jury salue la qualité du projet, mais regrette l’absence de maquette, absence qui sera logiquement sanctionnée, conformément aux règles qui s’appliquent à tous les étudiants.
DEBRUYNE Julie_35
Absence de participation à l’atelier (une présentation sur toute la durée de l’exercice et une absence continue à la table de correction !).
Le jury, qui peut aussi être un moment d’enseignement, ne peut néanmoins remplacer les séances d’atelier durant lesquelles l’apprentissage est sensé se faire. Le projet ne fonctionne pas et propose un développement par trop littéral et schématique de concepts superficiels. Eu égard à l’attitude de l’étudiante, les commentaires se limiteront à mettre en garde cette dernière et à qualifier son attitude d’irrecevable et son travail insuffisant.
DELEERS Corinne_70
Participation relativement constante qui aurait pu encore être intensifiée si l’étudiante avait eu plus de confiance en elle.
L’étudiante a fait le choix du programme qui s’est avéré le plus difficile à mettre en place dans ces deux derniers niveaux de maison traditionnelle bruxelloise. Elle est une des seules à être arrivée à organiser ce logement collectif de manière hiérarchisée et généreuse (certains membres du jury la qualifie même de luxueuse) et ce, grâce à une répartition programmatique et à une organisation en coupe très claires. L’organisation des chambres assure des espaces amples malgré la faible surface qui leur est dévolue, même si la chambre arrière aurait mérité peut-être de prendre des distances par rapport au respect de la règle de l’accessibilité à un espace extérieur pour assurer la présence d’une armoire de rangement. La mise en retrait de la façade avant est intéressante à la fois parce qu’elle assure le confort d’une terrasse extérieure contenue et parce qu’elle confère à la façade existante la qualité d’un décors baroque, complémentaire à la double hauteur, qui assure l’identité de la partie collective et communautaire du programme. Certains membres du jury relève le caractère trop schématique et peu investi des espaces sanitaires ou regrettent l’inaccessibilité du toit à partir des espaces communs.
EL YAKOUBI Saïd_30
Projet dont l’évolution a pâti de la faible implication de l’étudiant aux séances d’atelier. Proposition présentant de grandes lacunes spatiales, des problèmes de lumière (dans l’espace central bas) et présentant une grosse dichotomie de composition entre ses niveaux haut et bas. La seule qualité de la proposition est liée aux croquis prospectifs (non présentés lors des séances collectives), il conviendra d’appuyer le développement des projets à venir sur leur approfondissement. Documents bâclés ou manquants (la planche narrative notamment)
ERNOUX-NEUCOEUR Candy_35
Le projet se fonde sur un déboîtement de la façade à rue afin de diversifier les vues. Pour cela, référence est faite au Rubik’s cube, les faces de la façade reprenant d’ailleurs 3 des 6 couleurs du célèbre jeu. Le jury ne comprend cette référence, le traitement de la façade étant plus proche d’une réinterprétation du bow-window caractéristique des maisons bruxelloises. Le projet ne reprend pas grand chose de ce que requérait l’exercice. Premièrement, il n’y a pas de travail avéré de la coupe. Rien ensuite concernant un rapport quelconque au ciel (grand toit plat). Enfin, le projet induit, de manière assez simpliste, des usages très conventionnels alors que le troisième thème de l’exercice était précisément « transcender le quotidien » : pas d’exploration sur les relations entre les espaces, calibrage malheureux de ces espaces qui deviennent résultants (ex chambre du bébé sans questionnement particulier, résultante de l’organisation générale), cuisine, buanderie surdimensionnée par rapport au reste du logement. Plusieurs de ces écueils auraient pu être éventuellement évités si l’étudiante avait fait preuve d’une plus grande assiduité à l’atelier (seules trois présences répertoriées sur 6 semaines).
FAUVAIN Brice_82
Le travail présenté tend à la réalisation d’un raumplan par une pondération des hauteurs et une hiérarchisation des espaces matérialisées par la coupe et un oblique en plan. Si cette oblique est tout à fait recevable, il faudrait lui donner une masse pour qu’elle puisse entièrement jouer son rôle : elle pourrait intégrer une partie de la cuisine par exemple, sous la forme d’une arrière cuisine. Le mur induirait un usage de l’espace en deux temps et remplirait entièrement son rôle, celui de la hiérarchisation des espaces. On sent bien que l’étudiant avait donné priorité à la réponse à des usages conventionnels pour composer son plan, comme la création d’un sas d’accès aux toilettes. Mais un travail sur l’espace comme un raumplan ne peut faire l’économie d’un questionnement sur les usages et échapper aux réflexes classiques tels que la cuisine composée de modules 60 x 60 cm. Le jury souligne la qualité des croquis et la mise en relation, sur les planches, des plans avec les vues en perspective. Superbe présentation.
FERKINGHOFF Lisa_63
Le projet présenté met l’accent sur l’introspection du logement, traduit par une opération de déboîtement du volume en coupe qui révèle une faille de lumière qui devient le cœur de l’habitation. Une faille habitée, reliant les volumes de vie par demi niveaux et qui crée une relation dialectique entre la circulation et les pièces. Le désaxement de l’escalier permet deux choses : montrer cette dynamique dialectique et l’empêcher d’occuper la totalité de l’espace de la faille qui de ce fait, peut ne pas être seulement considérée comme une cage d’escalier. Il y a donc là une bonne adéquation entre volonté du projet et opération architecturale. Par contre, l’exiguïté de la faille la rend peu fonctionnelle. Une exiguïté liée au volume disponible, qui pose la pertinence générale du concept, même si celui-ci est très bien géré. Le travail sur la coupe pose également question : pourquoi avoir absolument maintenu la pente du toit d’origine, qui empêche finalement le soleil d’entrer généreusement dans la faille ? De plus, une légère réduction des volumes habités aurait pu agrandir la faille et en augmenter les usages. Si la traduction du concept reste encore très littérale, le jury salue l’habileté de sa résolution,la cohérence du travail en façade et la qualité des documents présentés.
FEYAERTS Alizée_40
Le programme de logement avec bureau se traduit ici par la conception d’un studio de musique qui prend la forme d’un tube traversant la façade et formant une scène au centre du logement. De gros doutes subsistent quant à la manière de structurer le projet. Il est par exemple difficile à comprendre ce qui a guider le profil de la toiture. Ensuite, il y a de gros problèmes d’affectation de surfaces : la salle de bain est plutôt grande, dans une double hauteur à laquelle elle tourne le dos. Le salon s’engonce par contre très difficilement dans l’espace d’entrée, et semble figé dans sa configuration « espace spectateur ». Si le concept du projet est de créer un espace de spectacle, il doit maintenir une certaine polyvalence afin de rester avant tout un logement. La coupe à 5cm/m est absente et la séquence narrative tout à fait insatisfaisante. Le concept de base doit en soi être plus creusé, et doit être concilié avec les usages.
GODINOT Pacôme_80
Belle participation à l’atelier et implication de l’étudiant dans son travail. Le jury reconnaît à la fois la pertinence du propos sur la flexibilité fonctionnelle et sur l’identité par la spatialité mais aussi et surtout la cohérence et l’adéquation de l’incarnation de ce propos dans le projet d’architecture présenté. Il souligne l’effort de vérification produit par l’étudiant qui démontre la réalité de ces deux conditions par des mises en situation et des scénarios d’appropriation plutôt convaincants. Le débat sur le rapport ambigu entre le radicalisme de la proposition d’organisation spatiale et le maniérisme de la façade urbaine est riche d’enseignement et peut l’être grâce à une proposition qui, même maladroite, affiche la conscience de l’étudiant sur la question du statut des rapports urbains. Cette proposition fragilise le projet par rapport à la question des vues à cause de l’attention trop affirmée d’assurer des intimités qui sont déjà réalisées par l’intelligence des circulations intérieures. Le jury souligne également la qualité de la planche narrative.
GONNELLA Adrien_35
L’étudiant est très souvent présent à l’atelier et témoigne d’une participation active autour de la table. Néanmoins, ce travail impliqué (surtout dans le contexte d’une troisième session) ne débouche pas sur une évolution du projet à la mesure des efforts consentis. L’étudiant manque actuellement des moyens nécessaires à la bonne conduite du projet. Les critiques portent essentiellement sur l’agencement des espaces en général (disposition de la cuisine, de la salle à manger, du système d’entrée du bureau, de la position de la chambre) de leur aménagement et de leur dimensionnement. La référence à Kengo Kuma et à son travail de la peau est jugé littéral puisqu’il se limite parfois dans le projet à une application de surface et non d’espace (exemple du mur de salle de bains). La planche narrative exprime assez bien l’absence d’enjeu et de propos du projet. Si il a la chance de réussir sa troisième session, l’étudiant devra démultiplier les moyens pour tendre à atteindre le niveau demandé.
GRESY Quentin_56
Belle exploration volumétrique exploration mettant en évidence les limites du parti choisi par l’étudiant dans le contexte bâti (boîtes en lévitation dans un vide étroit reliée entre elles par un escalier) : le vide créé entre l’enveloppe et les boîtes est résultant, non porteur de spatialité. Documents graphiques manquants (aménagement des chambres, les façades et une coupe)
HANSON Audrey_52
Projet fort ambitieux fragilisé par ses dimensions (espace et salon étriqué et patio-cheminée), faisant état de la difficulté de l'étudiante a concilier deux des enjeux de sa proposition: jouir des extérieurs patio et intérieur d'ilôt. Carnet de croquis à nourrir, implication autour de la table d'atelier à pousser.
HECHT Vincent_70
Projet sur l'évidement intéressant et courageux au regard du faible volume de base mis à disposition. Beau travail sur la compacité. Attention cependant à l'utilisation des références (Gordon Matta Clark) simplement sur leur production sans les resituer par rapport à leurs origines et finalités.
HENN Paul-Henri_75
Ingéniosité de la proposition du désaxement (épaisseur, glissière, fonction servante). Beau travail de la lumière. Belle déclinaison du système répétitif de circulation verticale. Beaux documents graphiques, mais dossier incomplet.
HERR Bénédicte_78
Travail continu à l’atelier, engagé et très autonome. Une étudiante qui arrive aux séances de correction avec ses propres questions et ses propres évaluations sur son projet, énonçant un diagnostic personnel sur ce qui est à améliorer ou travailler.
Dossier de qualité, projet se confrontant à l’intégralité des dimensions, enjeux et objectifs de la question posée. Le jury souligne la qualité de la coupe, la diversité des séquences dans le parcours, les recherches en matière de façade. Quelques questionnements quand même sur la matérialisation et la compréhension même de la double peau évoquée dans la façade avant, petits problèmes dans la position centrale de la cuisine/table de salle à manger, tant au niveau de l’aisance de la circulation que du statut avant/arrière de cette cuisine, la proposition salle de bains/dressing/chambre aurait également pu être plus approfondie pour être inattaquable.
HIRSCHFELD Tania_40
Participation insuffisante à l’atelier (peu de confrontation à l’enseignant et de présentation du projet). Travail insuffisant pour une seconde candidature. Le jury ne peut être le moment d’enseignement qui n’a pas été rencontré lors des séances d’atelier. Le projet souffre d’une mauvaise distribution fonctionnelle, de la démultiplication des fonctions qui donne l’impression d’une certaine forme de remplissage (exemple de la démultiplication des bureaux), du conflit entre les circulations intimes et les circulations plus publiques (accessibilité du salon par l’étage de la salle de bains) et d’une ambiguïté dans le changement du système de distribution plus « discrétionnaire » appliqué à cette même fonction de salon inscrite dans le toit. L’étudiante a du mal à définir les enjeux de son projet comme ça se vérifie dans l’indigence de la planche narrative. Un projet ne se limite pas « à faire ce que l’on aime bien » mais doit porter de manière explicite ses propres règles constitutives, règles liées à ses objectifs et à un propos identifiable.
HOSSE Alice_60
Une toiture en shed éclairant un espace commun ouvert aménagé sur un étage de chambre sont les éléments du projet présenté. Pour intégrer trois chambres et des sanitaires sur un seul plateau dans une parcelle étroite, l’étudiante fait preuve d’une belle gymnastique spatiale. Elle recourt à un jeu de mobilier rendu fixe, formant à la fois les parois et les rangements. L’espace d’accès aux chambres est remarquablement défonctionnalisé. En écartant les portes des différentes pièces, cet espace peut réellement exister comme lieu à part entière, lieu de vie commune. Par contre, le plan reste dans l’ensemble très contrant. Cela est du à l’étroitesse de la parcelle qui montre la limite du principe de base séparant radicalement jour et nuit sur deux niveaux différents. Le jury attire également l’attention sur de petits soucis d’ajustement, comme la passerelle de l’étage jour qui aurait pu s’aligner sur la baie de la porte-fenêtre.
HUYGE Arn_55
Proposition basée sur de bonnes continuités spatiales, mais desservie par le caractère envahissant de deux éléments servants, la passerelle et le volume de la douche. Planche narrative faible. Une plus grande exploration des pistes issues des séances d'atelier est à mener.
IGNACIO Gaël_64
En axant sa réflexion sur la progression vers la quiétude, l’étudiant a placé le bureau au sommet du logement, entraînant un travail sur le vu/caché tout au long du parcours menant au dernier étage. Le dimensionnement et les articulations qui en découlent, ainsi que les jeux de translucidité sont assez convaincants, mais sont reproduits de manière assez répétitive. Hors, dans une promenade architecturale, il faut varier les moyens. Le processus de composition générale n’est pas très clair. Le projet semble le résultat d’un assemblage d’une série de résolutions mises au point séparément, brouillant les enjeux et les objectifs. En gros, si les petits problèmes sont résolus, la grande narration n’est pas claire. L’exploration spatiale s’est faite par tâtonnement et l’assemblage général pose quelques problèmes. L’entrée de la salle de bain se confronte par exemple difficilement avec l’escalier. La question de l’entrée a été également assez maladroitement évacuée, par la création d’un hall trop étroit. Dans ce travail d’exploration et de narration générale, un plus grand recours au croquis (très insuffisant jusqu’ici) pourrait donner des résultats.
JANSSENS Margaux_68
Participation relative à l’atelier. Le projet se construit à partir d’une forme de radicalité distributive dont les enjeux de clarté sont travaillés avec maîtrise dans une forme architecturale qui relève d’un classicisme moderne soigné et bien balancé. Un membre du jury attire l’attention de l’étudiante sur la nature d’un projet « de photo de magasine » où tout doit être en permanence aseptisé et bien rangé pour correspondre à cet idéal de perfection véhiculé par cette architecture. Des critiques portent également sur les contraintes appliquées à certains usages pour justement correspondre à cette idéalité (la table de la salle à manger à 92cm avec chaises de bar pour assurer le caractère monolithique de la cuisine, les lavabos en face à face pour assurer la symétrie de la composition de la chambre et de ses sanitaires…). Le passage par le niveau des chambres pour atteindre le bureau aurait dû faire l’objet d’une proposition flexible d’intimisation de la chambre. Attention que l’axonométrie a été réalisée par ordinateur en lieu et place du travail aux instruments demandé.
KARABELEN Muhammed_40
Malgré la chance qui lui a été octroyée par le conseil pédagogique de pouvoir faire une troisième année exceptionnelle de 2ème bachelier et les mises en garde des enseignants et de la direction par rapport aux attitudes de l’étudiant durant les années antérieures, ce dernier reproduit les mêmes schémas comportementaux qui ont induits ses précédents échecs. L’absence totale de participation à l’atelier est intolérable. Le jury, qui peut aussi être un moment d’enseignement, ne peut néanmoins remplacer les séances d’atelier durant lesquelles l’apprentissage est sensé se faire. Le projet présente de nombreuses lacunes et erreurs ainsi que des problèmes de dimensionnement un peu basique. Eu égard à l’attitude de l’étudiant, les commentaires se limiteront à mettre en garde ce dernier et à qualifier son attitude d’irrecevable et son travail insuffisant.
KARRAM Issam_54
Pour répondre à la question d’habiter le ciel, l’étudiant organise son projet autour d’un patio qui se veut le cœur du logement. La traduction de cette volonté pose question : quel est le rôle de ce noyau central. La réponse laissée ouverte empêche une bonne résolution du projet. Tout d’abord, ce manque de définition rend difficile la justification de la création d’un très grand porte-à-faux à l’arrière de la maison, nécessaire à la création du patio. Ensuite, celui-ci amène de gros problèmes d’organisation de l’espace : le schéma d’un espace central avec des pièces de part et d’autre se heurte aux exigences quotidiennes. Au départ, on aurait pu espérer que le patio donne accès à de grands volumes purs, mais ceux-ci sont occupées par des fonctions annexes, comme le WC dans la cuisine ou la salle de bains dans la chambre. Finalement, l’atrium sépare plus l’espace qu’il ne le réunit. Cela est augmenté par le caractère répétitif, voire mécaniste dans les solutions retenues pour les percements des baies, qui sont identiques pour la cuisine et le salon. En conclusion, le projet, qui au départ pouvait devenir intéressant, ne parvient pas à sortir du schéma. Cela est sans doute dû au caractère très linéaire du travail de l’étudiant, qui ne remet mas assez en cause la pertinence de ses choix. Pourtant, les croquis présentés dénotent d’une belle sensibilité, une sensibilité qui ne se retrouve pas dans le travail d’exploration spatiale qui s’est finalement limitée à la relation d’espaces monofonctionnels par un escalier somme toute banal. L’étudiant a du potentiel mais doit se dépasser.
MARTIN BENNET Alba_40
Le point de départ du projet repose sur une prise de position par rapport aux annexes caractéristiques des intérieurs d’îlots bruxellois, en unifiant radicalement la façade arrière. L’autre volonté est de créer un escalier sculptural qui soit un véritable espace de vie. Le discours sur les annexes est assez paradoxal, dans la mesure où il retourne le problème sur la façade avant, fractionnée, présentant une allure d’annexes. De son côté, l’escalier occupe une place colossale au sein du logement, mais ne parvient pas à sortir de sa seule dimension fonctionnelle de circulation. Les dispositifs mis en place, tels que le petit palier-guéridon ou la sortie en façade avant ne suffisent à en changer la perception et en faire un lieu en soi. Ni irrégulier, ni sculptural, il est par contre surdimensionné pour un simple escalier mais trop petit pour correspondre aux attendus du concept. Le projet est soit trop timide (par rapport au concept) soit pas assez sage pour former un logement de qualité. Le palier de la chambre d’enfant est exemplaire à cet égard. Il est rendu étroit pour créer un accident. Cela ne suffit pas pour caractériser l’escalier, mais cela rend surtout ce palier inapte à un usage correct par son extrême étroitesse. En conclusion, le projet ne se donne pas les moyens d’atteindre les objectifs que l’étudiante s’est posée. L’étudiante doit également faire des efforts en dessin, en particulier revoir sa manière de dessiner une axonométrie, complètement faussée sur les planches présentées.
MENU Benoît_35
Malgré une participation à l’atelier relativement constante (après vérification dans la liste de présence), l’étudiant présente au jury un projet dont les règles de composition ne sont pas explicites, ce qui amène au flottement de la proposition. Le projet présente en outre de nombreux problèmes importants : absence de superposition des murs porteurs, raideur trop importante des escaliers et surtout échappées insuffisantes qui rendent impossible la praticabilité de ces escaliers. Le propos qui consiste à travailler parfois par plateau est mis en dérogation lorsque l’intégrité de ces derniers est mise à mal par le système de circulation. Le travail est très clairement de qualité insuffisante pour un niveau de seconde bachelier.
MESSAHEL Myriam_35
La volonté du maintien intégral de la façade à rue reporte l’intervention du projet à l’intérieur et à l’arrière de la maison. Démolissant la structure originelle, l’étudiante la remplace par un système de colonnes et de plateaux devant accueillir les différentes fonctions. Le problème survient lorsque ces plateaux servent également de palier au système d’escalier. L’espace servi est alors grignoté par la circulation ; les plateaux deviennent des espaces résiduels. La chambre des parents est particulièrement exemplaire à cet égard. La référence au travail de V. Horta est pertinente dans le cas d’une maison mitoyenne, mais la coupe du projet dément tout ce que le célèbre architecte a voulu mettre en œuvre : le puit de lumière glisse sur un grand mur aveugle sur deux niveaux. D’une volonté de création d’un espace ouvert, on obtient un résultat très fermé. S’ajoutent à cela de gros problèmes de dimensionnement en plan (WC,…) et en coupe (salle de bain), qui trahissent un manque de discernement dans les priorités du projet (sanitaires et cuisine exigus mais un salon avec piano à queue). Un manque particulièrement dommageable pour une étudiante qui recommence sa seconde année de bachelier et qui contribue à rendre ce projet irrecevable.
MONSON Jessica_69
Participation relative à l’atelier, confrontations à l’enseignant peu fréquentes par, semblerait-il, manque de confiance en soi. Le travail de l’étudiante est foisonnant d’idées et d’explorations ainsi que de références. La générosité des recherches en matière d’expression et de techniques d’expression est également soulignée (gouache, marqueur, crayon etc….) même si pour l’instant, cela confère à la présentation un côté un peu hétéroclite. La réflexion sur la promenade architecturale et sur un développement en coupe qui s’articule autour d’une diagonale qui traverse les espaces de vie est très riche et proche d’une synthèse qui, à ce stade, est néanmoins encore parasitée par quelques micro-décisions qui en brouillent la clarté. Le problème de la toilette qui ouvre sur la cuisine est relevé.L’effort de l’étudiante pour la suite de son évolution devra donc être d’apprendre à hiérarchiser ses envies et ses choix pour arriver à dégager les points forts de ses projets.
MORET Julie_70
Evolution du projet menée avec sérieux et implication par l’étudiante. Le projet s’articule clairement autour d’une opposition entre les densité et complexité des espaces de chambres et une grande respiration du plateau de vie communautaire. La question des usages est explorée ainsi que celle des hiérarchies des circulations (intelligence de l’accès « dérobé » vers la salle de bains). Les critiques portent essentiellement sur les défauts des qualités du projet à savoir un jeu de « virtuosité pour la virtuosité » qui aboutit à une certaine forme de « complication » et la situation de relative exclusion d’une des trois chambres par rapport au système de ruche en communication avec le vide central. Certains aménagements souffrent d’un manque d’approfondissements (salle de bains suffisante spatialement mais mal aménagée), voire d’une absence de documents pour vérifier leur pertinence (étage des mezzanines des chambres). La question de la nécessité de cette paroi de verre intérieure et de ses exigences technologiques revient également dans la critique. Le dossier est très clairement et précisément représenté. Belle prestation.
NKUNDIYE Marie-Diane_42
Proposition comportant de nombreux problèmes de composition et de dimensionnement (système d'accueil et chambre; déséquilibre entre salon et chambre, notamment). Les volumétries mise en place sortant fortement de l'enveloppe existante se heurtent problématiquement au contexte bâti. Manque de dessins et croquis exploratoires.
PURNELLE Julien_52
Participation insuffisante et brouillonne à l’atelier. Le projet a du mal à faire un tri hiérarchique et une synthèse parmi les éléments constitutifs que sont à la fois le mobilier, la structure et des volumes autonomes. L’assemblage exprime donc des velléités de la part de l’étudiant mais dont la gestion crée au stade actuel des problèmes de registre d’appartenance de ces éléments constitutifs, des confusions qui portent ombre à la lisibilité et à la clarté du projet. En outre, certains problèmes de conflits d’usage (proximité de la toilette dans la chambre, inaccessibilité de l’armoire à « secrets ») et de dimensionnement et qualification des mobiliers (cuisine trop petite, armoire à vêtements trop « atypique », espace lit dans sa largeur) fragilise la proposition. La question du sens du chien assis et de son caractère décoratif et décalé sur la grande verrière de toiture est soulevée par un membre du jury qui en relève l’incongruité. Le dossier est incomplet (pas de coupe à 5cm/m, pas d’axonométrie). L’étudiant doit pour les prochains exercices s’astreindre à une discipline de travail et à une plus grande rigueur ainsi qu’à un investissement plus intense.
ROCHEFORT Laurane_38
Le parti choisi est de concentrer les espaces servants dans des tranches plaines latérales, pour obtenir un espace servi complètement libre. Ce parti, en apparence clair, ne débouche pas sur des règles de composition précises. La logique de la coupe, présentant une succession de plateaux se heurte à celle du plan. Les escaliers sont placés dans la continuité des espaces servants, alors qu’ils n’en font pas partie. Dans l’entrée, l’espace servi est complètement résultant des contingences des servants. Par contre, la cuisine flotte complètement. Dans la chambre, les meubles sont coupés uniquement par la présence de l’escalier, alors que ces deux éléments (servants et circulation) auraient du suivre leur logique propre. La circulation amène d’ailleurs de gros déséquilibres spatiaux, dont le salon souffre tout particulièrement. Le travail de toiture aurait également pu participer à la composition et aider à la définition d’espaces décidément trop flous, dont le flottement provient, encore une fois, de l’absence de règles claires : les plateaux, qui auraient du rester intacts et les bandes de service pour définir l’espace de ces plateaux.
ROMAINVILLE François_55
Proposition peu porteuse de découvertes spatiales séquentielles. Recours à des artifices techniques (parois coulissantes) pour structurer des espaces. Escalier fermé peu porteur de continuités spatiales.
SEGURA Lydie_35
Proposition présentant de grandes lacunes : travail peu exploratoire de la coupe, problèmes d’usages (toilette dans la cuisine notamment), problème de statut des espaces (palier de deux chambres identique au palier de la chambre et de la salle de bain), problème d’écriture de la façade (copié-collé de l’existant) et de statut de ses éléments constitutifs.
SILVA BATICAM Bapambadja_40
Malgré une participation forcenée à l’atelier, l’étudiant a été incapable de faire évoluer un propos qui dès le début, a été reçu très favorablement par l’enseignant responsable et même encouragé par ce dernier. Le projet pèche par un manque d’approfondissement, d’attention et de vérification du concept enthousiasmant de cet escalier/bibliothèque/espace d’appropriation. Ce dernier est proposé avec négligence dans les planches de présentation comme un élément presque accessoire tant sa détermination, la clarification de sa sphère d’appartenance ainsi que sa présentation graphique manque d’investissement ou de moyens. La répartition programmatique fragilise le propos dans le sens où le gradinage généreux de l’escalier ainsi que les portes coulissantes du bureau font face au mur fermé de la chambre à coucher. La représentation graphique en générale est particulièrement faible. La cote doit être considérée par l’étudiant comme une première sonnette d’alarme.
VAN DER SPEK Carl-Eric_35
Proposition faisant état des grandes envies de l'étudiant, mais non aboutie. Problème de composition spatiale par le mobilier, problème structurel du dernier niveau (flottant). Problème de superposition des niveaux (cuisine et salon supérieur). Implication autour de la table d'atelier à pousser.
VAN HOVE Jeff_61
Proposition dont la simplicité aurait dû être poussée: deux boîtes dans l'espace auxquelles sont adjoints des éléments perturbateurs: toilette, escalier, cuisine d'angle, ne se répondant pas les uns les autres. La proposition aurait gagné en force si elle avait été revue avant de s'enfoncer dans la résolution pointue de ses considérations fonctionnelles. Une prise de recul amenant à se poser des questions sur les questions posées par le parti développé, doit être développée, pour que l'énergie mise au service du projet trouvent leur plein épanouissement. Dossier complet mais à améliorer.
VARJABEDIAN Rita_48
Proposition restée au stade de l'intention, basée sur le partage radical du plan en deux bandes d'espaces servant et espaces servis (reproduisant le modèle de la maison bruxelloise). Disproportion entre les deux niveaux "espace privé" et "espace professionnel"; double hauteur peu large, profitable essentiellement au local archives. Implication autour de la table d'atelier à pousser.
VERHEUGEN Thibault_45
Participation insuffisante à l’atelier (peu de confrontation à l’enseignant et de présentation du projet) même si l’étudiant est présent autour de la table, témoigne plus au sens de l’enseignant d’un manque de confiance en soi que d’un désintérêt. Travail insuffisant pour une seconde candidature. Projet recevable dans sa proposition d’intégrer les chambres dans une structure où l’escalier joue le rôle d’espace tampon par rapport aux espaces communautaires. Relative rigidité des usages des espaces communs avec en outre incongruité de coprésence d’éléments de mobilier (rapport fauteuil/plan de travail de cuisine) et non vérification de l’efficacité des flexibilités annoncées (la table de cuisine, dans sa configuration maximale, rend l’accessibilité et l’usage de la cuisine problématique). Gros problèmes de relation entre le travail en coupe des chambres et la façade avant (l’évocation de composition de façade illustrée par l’enseignant lors d’une séance d’atelier se retrouve littéralement plaquée, reproduite, appliquée sans vérification par rapport à la coupe). Gros problèmes de cette façade avant par rapport aux conditions de vues, d’ensoleillement, d’accessibilité des fenêtres et des usages des chambres (même manque de vérification de l’étudiant vis-à-vis de l’évocation de l’enseignant par rapport aux usages et aux jouissances des espaces vis-à-vis de cette façade). Problèmes d’aménagement dans les chambres. Peu d’exploration par rapport à la question de la façade intérieure de ces dernières. Question par rapport à la pertinence d’une bibliothèque commune dans ce type de programme. Carnet de croquis indigent.
VOISIN Agathe_48
Le traitement des sol et des plafond est le moyen mis en œuvre pour différencier les espaces. Si cela débouche sur la création de circulations et d’espaces corrects au niveau nuit, l’étage supérieur abritant les fonctions de jour est résolument trop exigu. De ce déséquilibre spatial résultent de gros problèmes de fonctionnement et d’usage : le coin repas ne peut accueillir plus de 4 personnes et la chambre parent -ainsi que les sanitaires- ne disposent d’aucune intimité. L’espace de la cuisine est maladroitement amputé par une toiture plate inaccessible ; la terrasse souffre de problèmes d’accès, la cuisine est mal dimensionnée et la présence végétale dont il est grandement mention ne parvient pas à s’imposer au travers du dispositif mis en place (rectangle planté). En réalité, le jury craint une absence de conscience de l’étudiante des moyens à mettre en œuvre pour réaliser les volontés qu’elle désire mettre en avant.
WANG Antoine_56
Le parti présenté se base sur deux pôles qui parasitent le volume de la maison. La coupe est étonnement très statique par rapport aux plans. La maquette d’étude semble beaucoup plus proche des intentions de l’étudiant que la maquette finale. Caractériser l’évolution du projet reviendrait à dire que ce dernier s’est émoussé. La volonté que la circulation génère des formes se heurte à de gros problèmes technique, tel que le système d’entrée où la porte ne peut en réalité pas s’ouvrir. Le travail des volumes des deux pôles, au départ très démonstratif, s’est mué en une stratégie d’habillage de volumes finalement très conventionnels, une sorte de travail pariétal de faux plafond et de matière. Le gauchissement des parois a en outre une épaisseur trop fine pour rendre compte d’un travail de découpage de matière carence principale qui justifie son appréciation.
WAROQUEZ Justine_52
L’intérêt du projet réside dans le travail du plan, basé sur la définition d’un mobilier unique par étage sensé absorber l’entièreté des besoins liés au logement. Le problème est que le travail semble limité uniquement à celui du plan. L’organisation de l’espace chambre est par exemple gérée par un meuble central et des parois coulissantes suspendues, qui ne tiennent pas compte de la pente du toit. Si la question des usages est abordée, ce n’est pas le cas du rapport au ciel. L’étudiante implante un second chien assis identique au premier pour éclairer la salle de bain, alors qu’une réflexion réelle sur l’éclairage des pièces sous toit aurait de facto suscité un travail sur la coupe. Les usages ne sont pas très bien interrogés. Le système d’entrée n’est pas satisfaisant, même s’il est intimement lié au concept général d’espace ouvert. L’entrée est trop exigue alors que le salon flotte dans l’espace. De même, la chambre des parents est très grande alors que la petite chambre est trop petite pour permettre une croissance de l’enfant.
Le programme couple + bébé est traduit par un cocon en lévitation au centre d’un espace ouvert. A cette ouverture est nécessairement liée l’évacuation du problème de l’entrée, déplacé à l’étage inférieur. Le reprofilage de la toiture, prolongée de deux pans réduits, permet d’intimiser la chambre des parents tout en maintenant un rapport étroit avec la forme simple du cocon. Le projet est donc limpide et efficace, mais il pèche par le côté littéral de la traduction de la volonté première (le cocon, élément protecteur, au même titre que la maison). Ce travail littéral caractérise fortement le travail de l’étudiante, qui gagnerait à plus explorer la spatialité du projet en elle-même. Pour cela est requis un effort particulier en ce qui concerne le travail du croquis, beaucoup trop réservé. L’étudiante a un potentiel certain, il ne manque qu’à elle à l’affirmer.
BERTRAND Denis_58
Le projet s’est très rapidement installé dans une auto complaisance « sourde » aux observations de l’enseignant en charge du suivi de l’étudiant. Le travail sur un continuum spatial se réduit à un travail de « topographie » dont le caractère organique est très contraint et contraignant, fonctionnalisant et finalement contraire aux objectifs et à l’imaginaire de fluidité attendue. Le projet fige les usages et crée quelques problèmes de dimensionnement. Un des enseignants relève également un conflit entre les géométries organiques et la géométrie de la cage de l’escalier de la maison qui fait de certains espaces des espaces résiduels. Il réapparaît que la question de l’échelle de l’espace disponible est l’écueil principal qui empêche le plein épanouissement du projet.
BIHR Fanie_55
Proposition marquée par la contradiction entre le propos et la mise espaces quant à l'idée de "l'espace de travail dans lequel on vit". Problème d'usage et de dimensionnement de la salle à manger / salle de réunion; Salle de bain trop généreuse et classique par rapport à la sculpture objet. Equilibre du vide et de la sculpture à revoir au bénéfice du vide (plus flagrant encore si on y place les garde-corps). Espace de représentation plus que d'habitat.
BINARD Corentin_35
Travail dans l’atelier peu engagé, peu enthousiaste et peu autonome. Travail insuffisant pour une seconde candidature. Insuffisance des explorations et des moyens mis au service des recherches en vue d’investir la réponse aux questions posées. Les pistes évoquées par l’enseignant lors des séances de correction sont énoncées oralement et littéralement par l’étudiant lors de la remise mais ne sont pas spatialisées dans le projet. Projet recevable dans sa configuration de base (organisation autour d’une double hauteur centrale et avec des demi-niveaux) mais qui se formalise de manière simpliste et sans exploitation réelle du système mis en place. Problèmes de dimensionnement et d’aménagements (exemple des chambres). Exiguïté du système d’entrée. Conventionalité des usages. Systématisme des réponses alors que justement, le propos est de travailler sur la diversité des opportunités. Absence de relations intéressantes des parties individuelles avec les espaces collectifs. Conflit entre la proposition qui consiste à placer une verrière en toit de la double hauteur et celle qui en appelle à une accessibilité de cette même toiture par l’une des chambres. Façades non composées et peu qualifiées.
BOISSEAU Agathe_66
Projet aux moyens simples, exploités avec conscience. Générosité des espaces produits (bonne gestion de l'espace d'entrée notamment). Travail des trois plateaux bien gérés grâce au travail des coupes transversale et longitudinale. Dossier complet, perspectives riches.
BOON Basile_54
Projet d’escaliers se résumant malheureusement à une circulation. Parti fort consommateur d’espaces, préjudiciable pour l’espace salon au niveau de sa taille, et comme séparateur entre espace salon et la salle-à-manger. Projet dont l’évolution s’est faite dans les dernières semaines, et qui a pâti de la faible implication de l’étudiant aux séances d’atelier.
COLAIACOMO Béatrice_58
Participation active à l’atelier mais autour d’un projet qui s’est très longtemps focalisé sur des questions de détails et d’ajustements sans remise en question fondamentale du propos. La beauté réelle de la coupe est fragilisée par l’exiguïté de la double hauteur qui confère à cet espace une identité de « cheminée ». La proposition présente également certains problèmes de dimensionnement (chambre d’enfant, salle de bains) où le travail de la coupe, un peu forcé en ce qui concerne la chambre d’enfant, n’arrive pas à compenser le déficit de surface. Le projet souffre également des manques d’expressivité de la représentation graphique. L’étudiante semble néanmoins avoir la sensibilité nécessaire pour mener à bien des projets d’architecture comme en témoignent certains de ses croquis dans son carnet de projet et les questions qu’elle se posait pendant les corrections en atelier.
COLLARD Aurore_58
Proposition marquée par la répétition de la configuration spatiale entre les différents étages. Si la double hauteur est porteuse entre les premiers et second niveaux, elle est dommageable entre les second et troisième niveaux (contact entre salle à manger et salle de bain). Elle entraîne également la mise en place d'une terrasse non partagée.
DALEZ Anaïs_67
Proposition aux circulations et parcours riches. Bon dimensionnements, usages et statuts des espaces. Raffinement dans le détail desservi par une présentation graphique peu communicante.
DE GREEF Stéphane_45
Proposition présentant de nombreuses contradictions avec l'analyse (au niveau des contraintes liée aux spatialités de la maison bruxelloise et à ses prédéfinitions spatiales) et avec la référence choisie (dans l'utilisation des boîtes dans l'enveloppe – ici retravaillée, réadaptée). Exploration qui montre les limites de cette approche des boîtes dans une enveloppe, de leurs rapports aux parois verticales, et des espaces qu'elles génèrent sur, sous, et à côté d'elles.
DE HARVEN Jean-Sébastien_79
Le projet présenté démontre une belle maîtrise de la composition en plan et un enthousiasme réel. Il révèle une grande conscience des enjeux de ce qui est dessiné, y compris en ce qui concerne le travail des façades. La grande précision des dessins, la définition du mobilier dénoncent une attention scrupuleuse aux choses qui se mettent en place. Petit bémol aux éloges : le travail de cadrage de la « machine à habiter le ciel ». Les nouveaux ébrasements pourraient sortir du caractère formel en dirigeant les vues par exemple dans le sens de la longueur de la rue. Si le jury salue la qualité du projet, mais regrette l’absence de maquette, absence qui sera logiquement sanctionnée, conformément aux règles qui s’appliquent à tous les étudiants.
DEBRUYNE Julie_35
Absence de participation à l’atelier (une présentation sur toute la durée de l’exercice et une absence continue à la table de correction !).
Le jury, qui peut aussi être un moment d’enseignement, ne peut néanmoins remplacer les séances d’atelier durant lesquelles l’apprentissage est sensé se faire. Le projet ne fonctionne pas et propose un développement par trop littéral et schématique de concepts superficiels. Eu égard à l’attitude de l’étudiante, les commentaires se limiteront à mettre en garde cette dernière et à qualifier son attitude d’irrecevable et son travail insuffisant.
DELEERS Corinne_70
Participation relativement constante qui aurait pu encore être intensifiée si l’étudiante avait eu plus de confiance en elle.
L’étudiante a fait le choix du programme qui s’est avéré le plus difficile à mettre en place dans ces deux derniers niveaux de maison traditionnelle bruxelloise. Elle est une des seules à être arrivée à organiser ce logement collectif de manière hiérarchisée et généreuse (certains membres du jury la qualifie même de luxueuse) et ce, grâce à une répartition programmatique et à une organisation en coupe très claires. L’organisation des chambres assure des espaces amples malgré la faible surface qui leur est dévolue, même si la chambre arrière aurait mérité peut-être de prendre des distances par rapport au respect de la règle de l’accessibilité à un espace extérieur pour assurer la présence d’une armoire de rangement. La mise en retrait de la façade avant est intéressante à la fois parce qu’elle assure le confort d’une terrasse extérieure contenue et parce qu’elle confère à la façade existante la qualité d’un décors baroque, complémentaire à la double hauteur, qui assure l’identité de la partie collective et communautaire du programme. Certains membres du jury relève le caractère trop schématique et peu investi des espaces sanitaires ou regrettent l’inaccessibilité du toit à partir des espaces communs.
EL YAKOUBI Saïd_30
Projet dont l’évolution a pâti de la faible implication de l’étudiant aux séances d’atelier. Proposition présentant de grandes lacunes spatiales, des problèmes de lumière (dans l’espace central bas) et présentant une grosse dichotomie de composition entre ses niveaux haut et bas. La seule qualité de la proposition est liée aux croquis prospectifs (non présentés lors des séances collectives), il conviendra d’appuyer le développement des projets à venir sur leur approfondissement. Documents bâclés ou manquants (la planche narrative notamment)
ERNOUX-NEUCOEUR Candy_35
Le projet se fonde sur un déboîtement de la façade à rue afin de diversifier les vues. Pour cela, référence est faite au Rubik’s cube, les faces de la façade reprenant d’ailleurs 3 des 6 couleurs du célèbre jeu. Le jury ne comprend cette référence, le traitement de la façade étant plus proche d’une réinterprétation du bow-window caractéristique des maisons bruxelloises. Le projet ne reprend pas grand chose de ce que requérait l’exercice. Premièrement, il n’y a pas de travail avéré de la coupe. Rien ensuite concernant un rapport quelconque au ciel (grand toit plat). Enfin, le projet induit, de manière assez simpliste, des usages très conventionnels alors que le troisième thème de l’exercice était précisément « transcender le quotidien » : pas d’exploration sur les relations entre les espaces, calibrage malheureux de ces espaces qui deviennent résultants (ex chambre du bébé sans questionnement particulier, résultante de l’organisation générale), cuisine, buanderie surdimensionnée par rapport au reste du logement. Plusieurs de ces écueils auraient pu être éventuellement évités si l’étudiante avait fait preuve d’une plus grande assiduité à l’atelier (seules trois présences répertoriées sur 6 semaines).
FAUVAIN Brice_82
Le travail présenté tend à la réalisation d’un raumplan par une pondération des hauteurs et une hiérarchisation des espaces matérialisées par la coupe et un oblique en plan. Si cette oblique est tout à fait recevable, il faudrait lui donner une masse pour qu’elle puisse entièrement jouer son rôle : elle pourrait intégrer une partie de la cuisine par exemple, sous la forme d’une arrière cuisine. Le mur induirait un usage de l’espace en deux temps et remplirait entièrement son rôle, celui de la hiérarchisation des espaces. On sent bien que l’étudiant avait donné priorité à la réponse à des usages conventionnels pour composer son plan, comme la création d’un sas d’accès aux toilettes. Mais un travail sur l’espace comme un raumplan ne peut faire l’économie d’un questionnement sur les usages et échapper aux réflexes classiques tels que la cuisine composée de modules 60 x 60 cm. Le jury souligne la qualité des croquis et la mise en relation, sur les planches, des plans avec les vues en perspective. Superbe présentation.
FERKINGHOFF Lisa_63
Le projet présenté met l’accent sur l’introspection du logement, traduit par une opération de déboîtement du volume en coupe qui révèle une faille de lumière qui devient le cœur de l’habitation. Une faille habitée, reliant les volumes de vie par demi niveaux et qui crée une relation dialectique entre la circulation et les pièces. Le désaxement de l’escalier permet deux choses : montrer cette dynamique dialectique et l’empêcher d’occuper la totalité de l’espace de la faille qui de ce fait, peut ne pas être seulement considérée comme une cage d’escalier. Il y a donc là une bonne adéquation entre volonté du projet et opération architecturale. Par contre, l’exiguïté de la faille la rend peu fonctionnelle. Une exiguïté liée au volume disponible, qui pose la pertinence générale du concept, même si celui-ci est très bien géré. Le travail sur la coupe pose également question : pourquoi avoir absolument maintenu la pente du toit d’origine, qui empêche finalement le soleil d’entrer généreusement dans la faille ? De plus, une légère réduction des volumes habités aurait pu agrandir la faille et en augmenter les usages. Si la traduction du concept reste encore très littérale, le jury salue l’habileté de sa résolution,la cohérence du travail en façade et la qualité des documents présentés.
FEYAERTS Alizée_40
Le programme de logement avec bureau se traduit ici par la conception d’un studio de musique qui prend la forme d’un tube traversant la façade et formant une scène au centre du logement. De gros doutes subsistent quant à la manière de structurer le projet. Il est par exemple difficile à comprendre ce qui a guider le profil de la toiture. Ensuite, il y a de gros problèmes d’affectation de surfaces : la salle de bain est plutôt grande, dans une double hauteur à laquelle elle tourne le dos. Le salon s’engonce par contre très difficilement dans l’espace d’entrée, et semble figé dans sa configuration « espace spectateur ». Si le concept du projet est de créer un espace de spectacle, il doit maintenir une certaine polyvalence afin de rester avant tout un logement. La coupe à 5cm/m est absente et la séquence narrative tout à fait insatisfaisante. Le concept de base doit en soi être plus creusé, et doit être concilié avec les usages.
GODINOT Pacôme_80
Belle participation à l’atelier et implication de l’étudiant dans son travail. Le jury reconnaît à la fois la pertinence du propos sur la flexibilité fonctionnelle et sur l’identité par la spatialité mais aussi et surtout la cohérence et l’adéquation de l’incarnation de ce propos dans le projet d’architecture présenté. Il souligne l’effort de vérification produit par l’étudiant qui démontre la réalité de ces deux conditions par des mises en situation et des scénarios d’appropriation plutôt convaincants. Le débat sur le rapport ambigu entre le radicalisme de la proposition d’organisation spatiale et le maniérisme de la façade urbaine est riche d’enseignement et peut l’être grâce à une proposition qui, même maladroite, affiche la conscience de l’étudiant sur la question du statut des rapports urbains. Cette proposition fragilise le projet par rapport à la question des vues à cause de l’attention trop affirmée d’assurer des intimités qui sont déjà réalisées par l’intelligence des circulations intérieures. Le jury souligne également la qualité de la planche narrative.
GONNELLA Adrien_35
L’étudiant est très souvent présent à l’atelier et témoigne d’une participation active autour de la table. Néanmoins, ce travail impliqué (surtout dans le contexte d’une troisième session) ne débouche pas sur une évolution du projet à la mesure des efforts consentis. L’étudiant manque actuellement des moyens nécessaires à la bonne conduite du projet. Les critiques portent essentiellement sur l’agencement des espaces en général (disposition de la cuisine, de la salle à manger, du système d’entrée du bureau, de la position de la chambre) de leur aménagement et de leur dimensionnement. La référence à Kengo Kuma et à son travail de la peau est jugé littéral puisqu’il se limite parfois dans le projet à une application de surface et non d’espace (exemple du mur de salle de bains). La planche narrative exprime assez bien l’absence d’enjeu et de propos du projet. Si il a la chance de réussir sa troisième session, l’étudiant devra démultiplier les moyens pour tendre à atteindre le niveau demandé.
GRESY Quentin_56
Belle exploration volumétrique exploration mettant en évidence les limites du parti choisi par l’étudiant dans le contexte bâti (boîtes en lévitation dans un vide étroit reliée entre elles par un escalier) : le vide créé entre l’enveloppe et les boîtes est résultant, non porteur de spatialité. Documents graphiques manquants (aménagement des chambres, les façades et une coupe)
HANSON Audrey_52
Projet fort ambitieux fragilisé par ses dimensions (espace et salon étriqué et patio-cheminée), faisant état de la difficulté de l'étudiante a concilier deux des enjeux de sa proposition: jouir des extérieurs patio et intérieur d'ilôt. Carnet de croquis à nourrir, implication autour de la table d'atelier à pousser.
HECHT Vincent_70
Projet sur l'évidement intéressant et courageux au regard du faible volume de base mis à disposition. Beau travail sur la compacité. Attention cependant à l'utilisation des références (Gordon Matta Clark) simplement sur leur production sans les resituer par rapport à leurs origines et finalités.
HENN Paul-Henri_75
Ingéniosité de la proposition du désaxement (épaisseur, glissière, fonction servante). Beau travail de la lumière. Belle déclinaison du système répétitif de circulation verticale. Beaux documents graphiques, mais dossier incomplet.
HERR Bénédicte_78
Travail continu à l’atelier, engagé et très autonome. Une étudiante qui arrive aux séances de correction avec ses propres questions et ses propres évaluations sur son projet, énonçant un diagnostic personnel sur ce qui est à améliorer ou travailler.
Dossier de qualité, projet se confrontant à l’intégralité des dimensions, enjeux et objectifs de la question posée. Le jury souligne la qualité de la coupe, la diversité des séquences dans le parcours, les recherches en matière de façade. Quelques questionnements quand même sur la matérialisation et la compréhension même de la double peau évoquée dans la façade avant, petits problèmes dans la position centrale de la cuisine/table de salle à manger, tant au niveau de l’aisance de la circulation que du statut avant/arrière de cette cuisine, la proposition salle de bains/dressing/chambre aurait également pu être plus approfondie pour être inattaquable.
HIRSCHFELD Tania_40
Participation insuffisante à l’atelier (peu de confrontation à l’enseignant et de présentation du projet). Travail insuffisant pour une seconde candidature. Le jury ne peut être le moment d’enseignement qui n’a pas été rencontré lors des séances d’atelier. Le projet souffre d’une mauvaise distribution fonctionnelle, de la démultiplication des fonctions qui donne l’impression d’une certaine forme de remplissage (exemple de la démultiplication des bureaux), du conflit entre les circulations intimes et les circulations plus publiques (accessibilité du salon par l’étage de la salle de bains) et d’une ambiguïté dans le changement du système de distribution plus « discrétionnaire » appliqué à cette même fonction de salon inscrite dans le toit. L’étudiante a du mal à définir les enjeux de son projet comme ça se vérifie dans l’indigence de la planche narrative. Un projet ne se limite pas « à faire ce que l’on aime bien » mais doit porter de manière explicite ses propres règles constitutives, règles liées à ses objectifs et à un propos identifiable.
HOSSE Alice_60
Une toiture en shed éclairant un espace commun ouvert aménagé sur un étage de chambre sont les éléments du projet présenté. Pour intégrer trois chambres et des sanitaires sur un seul plateau dans une parcelle étroite, l’étudiante fait preuve d’une belle gymnastique spatiale. Elle recourt à un jeu de mobilier rendu fixe, formant à la fois les parois et les rangements. L’espace d’accès aux chambres est remarquablement défonctionnalisé. En écartant les portes des différentes pièces, cet espace peut réellement exister comme lieu à part entière, lieu de vie commune. Par contre, le plan reste dans l’ensemble très contrant. Cela est du à l’étroitesse de la parcelle qui montre la limite du principe de base séparant radicalement jour et nuit sur deux niveaux différents. Le jury attire également l’attention sur de petits soucis d’ajustement, comme la passerelle de l’étage jour qui aurait pu s’aligner sur la baie de la porte-fenêtre.
HUYGE Arn_55
Proposition basée sur de bonnes continuités spatiales, mais desservie par le caractère envahissant de deux éléments servants, la passerelle et le volume de la douche. Planche narrative faible. Une plus grande exploration des pistes issues des séances d'atelier est à mener.
IGNACIO Gaël_64
En axant sa réflexion sur la progression vers la quiétude, l’étudiant a placé le bureau au sommet du logement, entraînant un travail sur le vu/caché tout au long du parcours menant au dernier étage. Le dimensionnement et les articulations qui en découlent, ainsi que les jeux de translucidité sont assez convaincants, mais sont reproduits de manière assez répétitive. Hors, dans une promenade architecturale, il faut varier les moyens. Le processus de composition générale n’est pas très clair. Le projet semble le résultat d’un assemblage d’une série de résolutions mises au point séparément, brouillant les enjeux et les objectifs. En gros, si les petits problèmes sont résolus, la grande narration n’est pas claire. L’exploration spatiale s’est faite par tâtonnement et l’assemblage général pose quelques problèmes. L’entrée de la salle de bain se confronte par exemple difficilement avec l’escalier. La question de l’entrée a été également assez maladroitement évacuée, par la création d’un hall trop étroit. Dans ce travail d’exploration et de narration générale, un plus grand recours au croquis (très insuffisant jusqu’ici) pourrait donner des résultats.
JANSSENS Margaux_68
Participation relative à l’atelier. Le projet se construit à partir d’une forme de radicalité distributive dont les enjeux de clarté sont travaillés avec maîtrise dans une forme architecturale qui relève d’un classicisme moderne soigné et bien balancé. Un membre du jury attire l’attention de l’étudiante sur la nature d’un projet « de photo de magasine » où tout doit être en permanence aseptisé et bien rangé pour correspondre à cet idéal de perfection véhiculé par cette architecture. Des critiques portent également sur les contraintes appliquées à certains usages pour justement correspondre à cette idéalité (la table de la salle à manger à 92cm avec chaises de bar pour assurer le caractère monolithique de la cuisine, les lavabos en face à face pour assurer la symétrie de la composition de la chambre et de ses sanitaires…). Le passage par le niveau des chambres pour atteindre le bureau aurait dû faire l’objet d’une proposition flexible d’intimisation de la chambre. Attention que l’axonométrie a été réalisée par ordinateur en lieu et place du travail aux instruments demandé.
KARABELEN Muhammed_40
Malgré la chance qui lui a été octroyée par le conseil pédagogique de pouvoir faire une troisième année exceptionnelle de 2ème bachelier et les mises en garde des enseignants et de la direction par rapport aux attitudes de l’étudiant durant les années antérieures, ce dernier reproduit les mêmes schémas comportementaux qui ont induits ses précédents échecs. L’absence totale de participation à l’atelier est intolérable. Le jury, qui peut aussi être un moment d’enseignement, ne peut néanmoins remplacer les séances d’atelier durant lesquelles l’apprentissage est sensé se faire. Le projet présente de nombreuses lacunes et erreurs ainsi que des problèmes de dimensionnement un peu basique. Eu égard à l’attitude de l’étudiant, les commentaires se limiteront à mettre en garde ce dernier et à qualifier son attitude d’irrecevable et son travail insuffisant.
KARRAM Issam_54
Pour répondre à la question d’habiter le ciel, l’étudiant organise son projet autour d’un patio qui se veut le cœur du logement. La traduction de cette volonté pose question : quel est le rôle de ce noyau central. La réponse laissée ouverte empêche une bonne résolution du projet. Tout d’abord, ce manque de définition rend difficile la justification de la création d’un très grand porte-à-faux à l’arrière de la maison, nécessaire à la création du patio. Ensuite, celui-ci amène de gros problèmes d’organisation de l’espace : le schéma d’un espace central avec des pièces de part et d’autre se heurte aux exigences quotidiennes. Au départ, on aurait pu espérer que le patio donne accès à de grands volumes purs, mais ceux-ci sont occupées par des fonctions annexes, comme le WC dans la cuisine ou la salle de bains dans la chambre. Finalement, l’atrium sépare plus l’espace qu’il ne le réunit. Cela est augmenté par le caractère répétitif, voire mécaniste dans les solutions retenues pour les percements des baies, qui sont identiques pour la cuisine et le salon. En conclusion, le projet, qui au départ pouvait devenir intéressant, ne parvient pas à sortir du schéma. Cela est sans doute dû au caractère très linéaire du travail de l’étudiant, qui ne remet mas assez en cause la pertinence de ses choix. Pourtant, les croquis présentés dénotent d’une belle sensibilité, une sensibilité qui ne se retrouve pas dans le travail d’exploration spatiale qui s’est finalement limitée à la relation d’espaces monofonctionnels par un escalier somme toute banal. L’étudiant a du potentiel mais doit se dépasser.
MARTIN BENNET Alba_40
Le point de départ du projet repose sur une prise de position par rapport aux annexes caractéristiques des intérieurs d’îlots bruxellois, en unifiant radicalement la façade arrière. L’autre volonté est de créer un escalier sculptural qui soit un véritable espace de vie. Le discours sur les annexes est assez paradoxal, dans la mesure où il retourne le problème sur la façade avant, fractionnée, présentant une allure d’annexes. De son côté, l’escalier occupe une place colossale au sein du logement, mais ne parvient pas à sortir de sa seule dimension fonctionnelle de circulation. Les dispositifs mis en place, tels que le petit palier-guéridon ou la sortie en façade avant ne suffisent à en changer la perception et en faire un lieu en soi. Ni irrégulier, ni sculptural, il est par contre surdimensionné pour un simple escalier mais trop petit pour correspondre aux attendus du concept. Le projet est soit trop timide (par rapport au concept) soit pas assez sage pour former un logement de qualité. Le palier de la chambre d’enfant est exemplaire à cet égard. Il est rendu étroit pour créer un accident. Cela ne suffit pas pour caractériser l’escalier, mais cela rend surtout ce palier inapte à un usage correct par son extrême étroitesse. En conclusion, le projet ne se donne pas les moyens d’atteindre les objectifs que l’étudiante s’est posée. L’étudiante doit également faire des efforts en dessin, en particulier revoir sa manière de dessiner une axonométrie, complètement faussée sur les planches présentées.
MENU Benoît_35
Malgré une participation à l’atelier relativement constante (après vérification dans la liste de présence), l’étudiant présente au jury un projet dont les règles de composition ne sont pas explicites, ce qui amène au flottement de la proposition. Le projet présente en outre de nombreux problèmes importants : absence de superposition des murs porteurs, raideur trop importante des escaliers et surtout échappées insuffisantes qui rendent impossible la praticabilité de ces escaliers. Le propos qui consiste à travailler parfois par plateau est mis en dérogation lorsque l’intégrité de ces derniers est mise à mal par le système de circulation. Le travail est très clairement de qualité insuffisante pour un niveau de seconde bachelier.
MESSAHEL Myriam_35
La volonté du maintien intégral de la façade à rue reporte l’intervention du projet à l’intérieur et à l’arrière de la maison. Démolissant la structure originelle, l’étudiante la remplace par un système de colonnes et de plateaux devant accueillir les différentes fonctions. Le problème survient lorsque ces plateaux servent également de palier au système d’escalier. L’espace servi est alors grignoté par la circulation ; les plateaux deviennent des espaces résiduels. La chambre des parents est particulièrement exemplaire à cet égard. La référence au travail de V. Horta est pertinente dans le cas d’une maison mitoyenne, mais la coupe du projet dément tout ce que le célèbre architecte a voulu mettre en œuvre : le puit de lumière glisse sur un grand mur aveugle sur deux niveaux. D’une volonté de création d’un espace ouvert, on obtient un résultat très fermé. S’ajoutent à cela de gros problèmes de dimensionnement en plan (WC,…) et en coupe (salle de bain), qui trahissent un manque de discernement dans les priorités du projet (sanitaires et cuisine exigus mais un salon avec piano à queue). Un manque particulièrement dommageable pour une étudiante qui recommence sa seconde année de bachelier et qui contribue à rendre ce projet irrecevable.
MONSON Jessica_69
Participation relative à l’atelier, confrontations à l’enseignant peu fréquentes par, semblerait-il, manque de confiance en soi. Le travail de l’étudiante est foisonnant d’idées et d’explorations ainsi que de références. La générosité des recherches en matière d’expression et de techniques d’expression est également soulignée (gouache, marqueur, crayon etc….) même si pour l’instant, cela confère à la présentation un côté un peu hétéroclite. La réflexion sur la promenade architecturale et sur un développement en coupe qui s’articule autour d’une diagonale qui traverse les espaces de vie est très riche et proche d’une synthèse qui, à ce stade, est néanmoins encore parasitée par quelques micro-décisions qui en brouillent la clarté. Le problème de la toilette qui ouvre sur la cuisine est relevé.L’effort de l’étudiante pour la suite de son évolution devra donc être d’apprendre à hiérarchiser ses envies et ses choix pour arriver à dégager les points forts de ses projets.
MORET Julie_70
Evolution du projet menée avec sérieux et implication par l’étudiante. Le projet s’articule clairement autour d’une opposition entre les densité et complexité des espaces de chambres et une grande respiration du plateau de vie communautaire. La question des usages est explorée ainsi que celle des hiérarchies des circulations (intelligence de l’accès « dérobé » vers la salle de bains). Les critiques portent essentiellement sur les défauts des qualités du projet à savoir un jeu de « virtuosité pour la virtuosité » qui aboutit à une certaine forme de « complication » et la situation de relative exclusion d’une des trois chambres par rapport au système de ruche en communication avec le vide central. Certains aménagements souffrent d’un manque d’approfondissements (salle de bains suffisante spatialement mais mal aménagée), voire d’une absence de documents pour vérifier leur pertinence (étage des mezzanines des chambres). La question de la nécessité de cette paroi de verre intérieure et de ses exigences technologiques revient également dans la critique. Le dossier est très clairement et précisément représenté. Belle prestation.
NKUNDIYE Marie-Diane_42
Proposition comportant de nombreux problèmes de composition et de dimensionnement (système d'accueil et chambre; déséquilibre entre salon et chambre, notamment). Les volumétries mise en place sortant fortement de l'enveloppe existante se heurtent problématiquement au contexte bâti. Manque de dessins et croquis exploratoires.
PURNELLE Julien_52
Participation insuffisante et brouillonne à l’atelier. Le projet a du mal à faire un tri hiérarchique et une synthèse parmi les éléments constitutifs que sont à la fois le mobilier, la structure et des volumes autonomes. L’assemblage exprime donc des velléités de la part de l’étudiant mais dont la gestion crée au stade actuel des problèmes de registre d’appartenance de ces éléments constitutifs, des confusions qui portent ombre à la lisibilité et à la clarté du projet. En outre, certains problèmes de conflits d’usage (proximité de la toilette dans la chambre, inaccessibilité de l’armoire à « secrets ») et de dimensionnement et qualification des mobiliers (cuisine trop petite, armoire à vêtements trop « atypique », espace lit dans sa largeur) fragilise la proposition. La question du sens du chien assis et de son caractère décoratif et décalé sur la grande verrière de toiture est soulevée par un membre du jury qui en relève l’incongruité. Le dossier est incomplet (pas de coupe à 5cm/m, pas d’axonométrie). L’étudiant doit pour les prochains exercices s’astreindre à une discipline de travail et à une plus grande rigueur ainsi qu’à un investissement plus intense.
ROCHEFORT Laurane_38
Le parti choisi est de concentrer les espaces servants dans des tranches plaines latérales, pour obtenir un espace servi complètement libre. Ce parti, en apparence clair, ne débouche pas sur des règles de composition précises. La logique de la coupe, présentant une succession de plateaux se heurte à celle du plan. Les escaliers sont placés dans la continuité des espaces servants, alors qu’ils n’en font pas partie. Dans l’entrée, l’espace servi est complètement résultant des contingences des servants. Par contre, la cuisine flotte complètement. Dans la chambre, les meubles sont coupés uniquement par la présence de l’escalier, alors que ces deux éléments (servants et circulation) auraient du suivre leur logique propre. La circulation amène d’ailleurs de gros déséquilibres spatiaux, dont le salon souffre tout particulièrement. Le travail de toiture aurait également pu participer à la composition et aider à la définition d’espaces décidément trop flous, dont le flottement provient, encore une fois, de l’absence de règles claires : les plateaux, qui auraient du rester intacts et les bandes de service pour définir l’espace de ces plateaux.
ROMAINVILLE François_55
Proposition peu porteuse de découvertes spatiales séquentielles. Recours à des artifices techniques (parois coulissantes) pour structurer des espaces. Escalier fermé peu porteur de continuités spatiales.
SEGURA Lydie_35
Proposition présentant de grandes lacunes : travail peu exploratoire de la coupe, problèmes d’usages (toilette dans la cuisine notamment), problème de statut des espaces (palier de deux chambres identique au palier de la chambre et de la salle de bain), problème d’écriture de la façade (copié-collé de l’existant) et de statut de ses éléments constitutifs.
SILVA BATICAM Bapambadja_40
Malgré une participation forcenée à l’atelier, l’étudiant a été incapable de faire évoluer un propos qui dès le début, a été reçu très favorablement par l’enseignant responsable et même encouragé par ce dernier. Le projet pèche par un manque d’approfondissement, d’attention et de vérification du concept enthousiasmant de cet escalier/bibliothèque/espace d’appropriation. Ce dernier est proposé avec négligence dans les planches de présentation comme un élément presque accessoire tant sa détermination, la clarification de sa sphère d’appartenance ainsi que sa présentation graphique manque d’investissement ou de moyens. La répartition programmatique fragilise le propos dans le sens où le gradinage généreux de l’escalier ainsi que les portes coulissantes du bureau font face au mur fermé de la chambre à coucher. La représentation graphique en générale est particulièrement faible. La cote doit être considérée par l’étudiant comme une première sonnette d’alarme.
VAN DER SPEK Carl-Eric_35
Proposition faisant état des grandes envies de l'étudiant, mais non aboutie. Problème de composition spatiale par le mobilier, problème structurel du dernier niveau (flottant). Problème de superposition des niveaux (cuisine et salon supérieur). Implication autour de la table d'atelier à pousser.
VAN HOVE Jeff_61
Proposition dont la simplicité aurait dû être poussée: deux boîtes dans l'espace auxquelles sont adjoints des éléments perturbateurs: toilette, escalier, cuisine d'angle, ne se répondant pas les uns les autres. La proposition aurait gagné en force si elle avait été revue avant de s'enfoncer dans la résolution pointue de ses considérations fonctionnelles. Une prise de recul amenant à se poser des questions sur les questions posées par le parti développé, doit être développée, pour que l'énergie mise au service du projet trouvent leur plein épanouissement. Dossier complet mais à améliorer.
VARJABEDIAN Rita_48
Proposition restée au stade de l'intention, basée sur le partage radical du plan en deux bandes d'espaces servant et espaces servis (reproduisant le modèle de la maison bruxelloise). Disproportion entre les deux niveaux "espace privé" et "espace professionnel"; double hauteur peu large, profitable essentiellement au local archives. Implication autour de la table d'atelier à pousser.
VERHEUGEN Thibault_45
Participation insuffisante à l’atelier (peu de confrontation à l’enseignant et de présentation du projet) même si l’étudiant est présent autour de la table, témoigne plus au sens de l’enseignant d’un manque de confiance en soi que d’un désintérêt. Travail insuffisant pour une seconde candidature. Projet recevable dans sa proposition d’intégrer les chambres dans une structure où l’escalier joue le rôle d’espace tampon par rapport aux espaces communautaires. Relative rigidité des usages des espaces communs avec en outre incongruité de coprésence d’éléments de mobilier (rapport fauteuil/plan de travail de cuisine) et non vérification de l’efficacité des flexibilités annoncées (la table de cuisine, dans sa configuration maximale, rend l’accessibilité et l’usage de la cuisine problématique). Gros problèmes de relation entre le travail en coupe des chambres et la façade avant (l’évocation de composition de façade illustrée par l’enseignant lors d’une séance d’atelier se retrouve littéralement plaquée, reproduite, appliquée sans vérification par rapport à la coupe). Gros problèmes de cette façade avant par rapport aux conditions de vues, d’ensoleillement, d’accessibilité des fenêtres et des usages des chambres (même manque de vérification de l’étudiant vis-à-vis de l’évocation de l’enseignant par rapport aux usages et aux jouissances des espaces vis-à-vis de cette façade). Problèmes d’aménagement dans les chambres. Peu d’exploration par rapport à la question de la façade intérieure de ces dernières. Question par rapport à la pertinence d’une bibliothèque commune dans ce type de programme. Carnet de croquis indigent.
VOISIN Agathe_48
Le traitement des sol et des plafond est le moyen mis en œuvre pour différencier les espaces. Si cela débouche sur la création de circulations et d’espaces corrects au niveau nuit, l’étage supérieur abritant les fonctions de jour est résolument trop exigu. De ce déséquilibre spatial résultent de gros problèmes de fonctionnement et d’usage : le coin repas ne peut accueillir plus de 4 personnes et la chambre parent -ainsi que les sanitaires- ne disposent d’aucune intimité. L’espace de la cuisine est maladroitement amputé par une toiture plate inaccessible ; la terrasse souffre de problèmes d’accès, la cuisine est mal dimensionnée et la présence végétale dont il est grandement mention ne parvient pas à s’imposer au travers du dispositif mis en place (rectangle planté). En réalité, le jury craint une absence de conscience de l’étudiante des moyens à mettre en œuvre pour réaliser les volontés qu’elle désire mettre en avant.
WANG Antoine_56
Le parti présenté se base sur deux pôles qui parasitent le volume de la maison. La coupe est étonnement très statique par rapport aux plans. La maquette d’étude semble beaucoup plus proche des intentions de l’étudiant que la maquette finale. Caractériser l’évolution du projet reviendrait à dire que ce dernier s’est émoussé. La volonté que la circulation génère des formes se heurte à de gros problèmes technique, tel que le système d’entrée où la porte ne peut en réalité pas s’ouvrir. Le travail des volumes des deux pôles, au départ très démonstratif, s’est mué en une stratégie d’habillage de volumes finalement très conventionnels, une sorte de travail pariétal de faux plafond et de matière. Le gauchissement des parois a en outre une épaisseur trop fine pour rendre compte d’un travail de découpage de matière carence principale qui justifie son appréciation.
WAROQUEZ Justine_52
L’intérêt du projet réside dans le travail du plan, basé sur la définition d’un mobilier unique par étage sensé absorber l’entièreté des besoins liés au logement. Le problème est que le travail semble limité uniquement à celui du plan. L’organisation de l’espace chambre est par exemple gérée par un meuble central et des parois coulissantes suspendues, qui ne tiennent pas compte de la pente du toit. Si la question des usages est abordée, ce n’est pas le cas du rapport au ciel. L’étudiante implante un second chien assis identique au premier pour éclairer la salle de bain, alors qu’une réflexion réelle sur l’éclairage des pièces sous toit aurait de facto suscité un travail sur la coupe. Les usages ne sont pas très bien interrogés. Le système d’entrée n’est pas satisfaisant, même s’il est intimement lié au concept général d’espace ouvert. L’entrée est trop exigue alors que le salon flotte dans l’espace. De même, la chambre des parents est très grande alors que la petite chambre est trop petite pour permettre une croissance de l’enfant.
lundi 12 novembre 2007
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